La voyance est souvent perçue comme un phénomène mystérieux, difficilement explicable par les sciences classiques. Pourtant, certaines théories issues de la physique contemporaine, notamment celles du physicien français Philippe Guillemant, offrent un éclairage surprenant. Sa théorie de la double causalité, en particulier, pourrait bien apporter une explication rationnelle à ce que beaucoup considèrent comme de l’intuition ou de la médiumnité.
Selon Guillemant, le temps ne serait pas linéaire mais multidimensionnel. Nos choix présents ne découleraient pas uniquement du passé, mais aussi d’un futur déjà “inscrit” dans un champ d’informations, auquel notre conscience pourrait accéder. Ce champ contiendrait des “lignes de vie” potentielles, correspondant à différentes versions de notre futur. La voyance pourrait alors être l’expression d’une capacité à capter certaines de ces lignes.
Le rôle central dans cette théorie est celui de la conscience, capable d’influencer ou de capter l’information selon deux flux causaux : du passé vers le futur (causalité classique), mais aussi du futur vers le présent (double causalité). Cela expliquerait les phénomènes de prémonition, de synchronicité ou encore les visions ressenties par les voyants au cours d’un tirage de cartes ou d’une consultation intuitive.
Contrairement aux idées reçues, cette hypothèse ne nie pas le libre arbitre. Au contraire, elle montre que notre futur est en constante évolution, influencé par nos intentions et nos choix. Mais certains chemins sont plus probables que d’autres, et c’est peut-être cela que perçoivent les meilleurs voyants : les futurs dominants inscrits dans le champ d’informations.
La théorie de Philippe Guillemant ouvre ainsi un pont fascinant entre science, conscience et voyance. Elle permet de penser que la perception du futur n’est pas une anomalie, mais une propriété émergente de l’univers, encore mal comprise par la science traditionnelle